A la rencontre des organisateurs de la manifestation ZFE à Toulouse le samedi 6 novembre 2021
Le samedi 6 novembre, j’ai rencontré les automobilistes, les associations de motards, de véhicules de collection et de professionnels qui manifestaient à Toulouse pour demander des aménagements à la future ZFE-m.
L’article 85 de la loi d’orientation des mobilités (LOM) que j’ai votée le 24 décembre 2019, s’attache à réduire la pollution atmosphérique issue de la circulation automobile.
Elle impose aux communes ou groupement de communes dont le taux de pollution (automobile) dépasse trop souvent certains seuils à mettre en place les moyens de réduire cette pollution, notamment en créant une zone à faibles émissions-mobilité (ZFE-m).
Toulouse Métropole a préparé et planifié la mise en place d’une telle zone sur son territoire. Il s’agit d’un périmètre dans lequel les véhicules motorisés les plus polluants ne pourront plus circuler, 7jours/7, 24h/24. Le périmètre englobera Toulouse (à l’intérieur de la rocade) et une partie de Colomiers et de Tournefeuille.
La rocade Arc-en-Ciel ou D980 fera partie de cette zone d’exclusion.
Ce dispositif, dont l’objectif de faire baisser les émissions les plus polluantes dans la zone déterminée, est louable. Il pose cependant un certain nombre de questions sur ses modalités pratiques, que la loi laisse à la libre appréciation des décideurs locaux. Il s’agit notamment du périmètre, des véhicules visés, des jours et des heures d’exclusion.
J’ai bien pris note des revendications des manifestants et de certaines de leurs propositions d’aménagements, par ailleurs prises en compte dans certaines agglomérations françaises. Je vais solliciter un entretien avec les décideurs concernés, après une première demande en juin dernier, pour exprimer mon inquiétude pour les habitants et les professionnels concernés de ma circonscription.
Le sujet reste donc à affiner pour que la ZFE ne devienne pas une « Zone pour Favorisés Économiques ».
La transition écologique doit être accessible à tous !