Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux « Justes »
J’étais présent le dimanche 18 juillet aux cérémonies de la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux « Justes » de France de Toulouse.
Instituée par le décret n° 93-150 du 3 février 1993 et la Loi n° 2000-644 du 10 juillet 2000, cette journée est fixée au 16 juillet, si c’est un dimanche, ou au dimanche suivant. Elle correspond à la date anniversaire des rafles des 16 et 17 juillet 1942, au cours desquelles près de 13 000 personnes furent arrêtées dans Paris et sa banlieue dont plus de 8 000 furent regroupées au Vélodrome d’Hiver (le Vél’ d’Hiv) avant d’être déportées. Elle donne lieu chaque année à des cérémonies commémoratives partout en France.
Il ne faut pas oublier que l’Europe a connu, il n’y a pas si longtemps, la barbarie et que nombreuses ont été les victimes, dont celles liées à la collaboration de l’État Français. Le 16 juillet 1942 près de 13 000 personnes juives furent arrêtées et enfermées au Vél d’Hiv avant d’être déportées. C’est pour leur rendre hommage que se tenait la cérémonie au Monument de la Résistance et de la Déportation.
Ne doivent pas non plus tomber dans l’oubli toutes celles et ceux qui, durant ces temps de guerre, ont mis leurs vies en danger pour sauver celles d’autrui. Appelés « Justes parmi les nations », ces individus ont permis de sauver des centaines de milliers de personnes à travers l’Europe et parfois en le payant de leurs vies. Nous nous sommes donc rendus au Jardin des Plantes de Toulouse où se trouve la stèle des Justes pour commémorer le courage et la valeur de leurs actions.
Ces cérémonies empreintes de solennité nous permettent d’entretenir la Mémoire en honorant celles et ceux qui sont morts ou se sont distingués durant les heures sombres de notre Histoire.