Auditions en tant que rapport pour avis sur les crédits « Politique de la Ville » du projet de loi de finances pour 2022
Au début du mois d’octobre, j’ai poursuivi les auditions dans le cadre de mon rapport pour avis sur les crédits « Politique de la Ville » du projet de loi de finances pour 2022.
Pour rappel, ce rapport permet d’effectuer un bilan de l’efficacité de la politique de la ville en France et d’étudier plus précisément un pan de cette politique. Cette année, j’ai orienté mon travail sur le thème de la réussite éducative dans les quartiers prioritaires, pour tirer un bilan des actions innovantes que notre majorité a mises en œuvre depuis le début du quinquennat.
Dédoublement des classes de CP et CE1, dispositifs de « vacances apprenantes », de « devoirs faits », les « internats d’excellence », les « cordées de la réussite », les contrats de « Réussite Educative », … autant de d’actions innovantes qu’il convenait d’évaluer !
J’ai donc auditionné des acteurs majeurs de la mise en place de ces outils de la politique de la ville et de la réussite éducative. Parmi eux :
– La direction des programmes éducatifs de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), sur l’action de l’agence en matière d’enseignement dans les quartiers prioritaires ;
– La direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance du ministère de l’éducation nationale (MENJS/DEPP), à propos des méthodes de mesure et des modalités d’évaluation de la réussite éducative ;
– Le cabinet de Mme Nathalie ELIMAS, secrétaire d’Etat chargée de l’éducation prioritaire, sur l’évolution de la réussite éducative dans les quartiers prioritaires ainsi que les enseignements à tirer de la crise sanitaire ;
– Le cabinet de Mme Nadia HAI, ministre déléguée chargée de la ville, sur l’efficacité des dispositifs « quartiers d’été » et sur les enjeux de la non-superposition entre la cartographie des quartiers prioritaires et celle de l’éducation prioritaire.
L’ensemble de ces auditions m’ont donné à voir l’ambition de l’action des pouvoirs publics et des associations qui œuvrent pour la réussite éducative dans les quartiers prioritaires, mais aussi de mieux saisir les limites auxquelles leur efficacité est confrontée.
A travers ces nombreux témoignages des conditions réelles de travail de chacun, j’ai pu formuler des recommandations utiles au sein de mon rapport pour mieux ajuster l’allocation du budget de l’État.
La prochaine étape de ce travail : présenter mon rapport devant les députés de la Commission des affaires économiques. Rendez-vous pris pour le 12 octobre !