#Sur le terrain du sport et des arts martiaux à TOULOUSE
Une journée sur le terrain consacrée au sport et aux arts martiaux sur les quartiers des Izards, Borderouge et Croix-Daurade, dans la partie nord de ma circonscription à Toulouse.
Un premier rendez-vous au «Knock Down Boxing Club» des Izards avec Mohamed BENGUENAOUI, son Président et le bureau du club.
La Savate – Boxe française y est enseignée. Il s’agit d’un sport de combat Français, répertorié à l’inventaire de notre patrimoine culturel immatériel, qui exige beaucoup d’agilité et de contrôle.
Elle est apparue au XIXe siècle dans la tradition de l’escrime française, dont elle reprend le vocabulaire et l’esprit.
Connue dès son apparition sous le nom de « savate » ou « art de la savate », elle a été, tout au long du XXe siècle, désignée par le nom de « boxe française », puis finalement renommée officiellement « savate boxe française » en 2002.
Le Kickboxing y est également pratiqué, ainsi qu’une nouvelle activité de cardio cross-fit féminin.
Le club, comme beaucoup d’associations sportives à l’arrêt mais réfléchit à des projets de reprise en plein air dès les beaux jours.
Le temps d’un « high kick » (coup de pied circulaire haut) et j’ai rejoint le «Taekwondo Club Borderouge» et rencontré Hasedine SELAIMIA, son Président au complexe sportif de Borderouge.
Le taekwondo est un sport de combat olympique d’origine Coréenne, avec pour principes de courtoisie, intégrité, persévérance, contrôle, & « esprit indomptable »
Créé en 1950 il et il fut introduit en France à la fin des années 60.
Le Taekwondo est devenu sport olympique lors des jeux d’été de 2000 à à Sydney.
Le club a été créé en 2007 et propose une initiation au taekwondo dès le plus jeune âge (3 ans) et accompagne la montée en grade des adhérents jusqu’à la ceinture noire. Des cours sont proposés pour tous les âges et tous les niveaux
Il organise habituellement des vides-greniers et des démonstrations dans le quartier.
Son président espère une reprise prochaine, les liens qui unissent les licenciés du club se distendent en raison de la crise sanitaire et l’absence de cours et de compétitions.
Le temps d’un « Tuyo Tchagui » (Coup de pied sauté) je suis arrivé au «Judo Club Croix Daurade» pour un échange avec Jean-Marc JAUSSEME, le Président, et les membres de son bureau.
Cet art martial d’origine Japonaise, dont le nom signifie « la voie, la morale de souplesse», initie au respect et confiance en l’adversaire.
Le JTCD, anciennement école de Judo Bonnefoy-Lapujade, a été créé en 1967.
Il dispose de deux salles, le dojo du Gymnase Lapujade, ainsi que la salle des arts martiaux du complexe sportif de Borderouge
Il se compose d’une école de judo, d’une section judo adulte, d’une section Taïso (exercices de base d’éducation du corps comme de l’esprit basés sur les exercices traditionnels de préparation au judo) et accueille dans toutes ses sections des pratiquants handisports.
Ce club, comme tant d’autres, est en difficulté avec des charges fixes à payer et une activité à l’arrêt.
Leur salarié a pu bénéficier du chômage partiel mis en place par le gouvernement.
Ils participent par ailleurs et habituellement au carnaval du quartier Croix-Daurade mis en sommeil lui aussi pendant la crise de la COVID19.
Il était temps, avant le couvre-feu et après le « Sensei ni rei » rituel (Salut au Judo) de se quitter.
Une belle journée au contact des arts martiaux des quartiers nord de Toulouse à l’écoute et à la découverte de ces clubs essentiels à la formation des corps et des esprits.