ZFE-m de Toulouse : Rendez-vous avec François CHOLLET Vice-Président de Toulouse Métropole
Dans le prolongement de ma question au gouvernement (QOSD) du mardi 11 janvier à l’Assemblée nationale concernant les imprécisions réglementaires autour de la mise en place des Zones à Faibles Émissions (ZFE), j’ai rencontré ce lundi 24 janvier, François CHOLLET, Vice-Président de Toulouse Métropole, en charge de l’Écologie, du développement durable et de la transition énergétique et de la mise en place de la ZFE-m métropolitaine.
Lors de cet échange, j’ai rappelé le sens et l’origine de ma démarche.
En effet, j’ai constaté l’existence de grandes disparités entre les Métropoles françaises qui ont mis ou mettent en place des zones à faible émissions. Une grande partie de l’aire urbaine de la 2ème circonscription de la Haute-Garonne se trouve à l’intérieur de la future ZFE-m telle que l’a défini Toulouse Métropole.
De fait, de nombreux habitants et professionnels vont se retrouver confrontés à des difficultés si la mise en œuvre de cette ZFE-m se fait de façon plus radicale que dans d’autres métropoles comme Grenoble, Strasbourg et même Paris.
D’autres habitants extérieurs de la métropole et vivant dans la 2ème circonscription seront confrontés au problème inverse, c’est-à-dire venir travailler ou faire des courses dans la métropole depuis les zones plus rurales.
J’ai bien pris note et je comprends les arguments sanitaires et écologiques de mon interlocuteur.
Nous devons, tel que nous l’avons voté dans Loi d’Orientation des Mobilités (LOM), aller vers une baisse des émissions nocives pour l’organisme humain, la réduction de la circulation automobile « carbonée » étant en soi une des mesures efficaces.
Cependant, il faut rendre socialement et économiquement acceptable ce changement majeur en prévoyant, sur une durée sans doute limitée dans le temps, des dérogations ou des horaires plus souples tel que cela est pratiqué ailleurs.
Par ailleurs le Vice-Président de Toulouse Métropole m’a annoncé qu’il consulte actuellement les autres collectivités comme la Région Occitanie et le Département de la Haute-Garonne afin d’optimiser et de maximiser les aides déjà existantes permettant une conversion vers des véhicules plus propres de type Critair1, avec l’objectif d’un reste à charge minimal pour les ménages les plus modestes, nombreux dans certains quartiers de l’agglomération.
J’ai proposé l’idée d’une démarche envers les autres Établissement public de coopération intercommunale (EPCi) de la Haute-Garonne, notamment ceux de la 2ème circonscription, pour proposer des aides à destination de leurs habitants qui sont hors Métropole et qui ne peuvent pas bénéficier des aides de cette dernière.
Dans l’attente de la publication du décret d’application de la loi LOM, j’ai bon espoir que le Président de Toulouse Métropole et Maire de Toulouse, Jean-Luc MOUDENC, saura prendre des mesures équilibrées et transitoires pour permettre à chacun, à sa façon, de rendre l’air de notre Métropole plus respirable.